Agenda
Dans le cadre du cycle De Freud à Lacan
La perte de la réalité dans la névrose et dans la psychose, NPP, PUF, pp. 299 à 303
Le mercredi 15 mai 2024 à 19 heures 30
Lieu de déroulement : grande salle de l'ALI-Rhône-Alpes, 6 cours Jean Jaurès, 38000 Grenoble
Programme 2023 - 2024
Jean-Pierre Lebrun sera à Grenoble pour présenter son livre : Où va la famille ?
Date : le samedi 25 mai à 14 h 30
Lieu : grande salle de l'ALI-Rhône-Alpes, 6 cours Jean Jaurès, 38000 Grenoble
Discutants : Dominique Janin Duc et Olivier Coron
Dans le cadre du cycle De Freud à Lacan
Le problème économique du masochisme, NPP, PUF, pp. 287 à 297
Le mercredi 5 juin 2024 à 19 heures 30
Lieu de déroulement : grande salle de l'ALI-Rhône-Alpes, 6 cours Jean Jaurès, 38000 Grenoble
Programme 2023 - 2024
Les feuillets psychanalytiques proposent depuis plusieurs années et sur différents sujets une lecture de notre clinique actuelle éclairée par nos références analytiques.
La proposition du comité de lecture de pouvoir parler de ces écrits dans la perspective proposée et explicitée ci dessous par Elsa Duverneuil, nous paraît riche d’avancées.
La rencontre aura lieu le samedi 8 juin à 10H00, à notre local, autour des articles parus dans les Feuillets Psychanalytiques, du premier numéro au numéro 9 (automne 2023).
Une façon pour notre revue de refaire circuler dans la parole ce qui s’écrit.
Ceux qui le souhaitent pourront venir parler autour d’un texte qui les aura particulièrement intéressés, en présence de son auteur. Plusieurs textes pourront ainsi faire l’objet d’échanges et de questions.
Afin d’organiser le déroulement de cette matinée, merci de joindre Elsa Duverneuil au 0684367189 et de nous faire part avant le 15 mai de l’article dont vous souhaiteriez parler.
Dans le cadre du cycle De Freud à Lacan
Un enfant est battu, NPP, PUF, pp. 219 à 243
Le mercredi 26 juin 2024 à 19 heures 30
Lieu de déroulement : grande salle de l'ALI-Rhône-Alpes, 6 cours Jean Jaurès, 38000 Grenoble
Programme 2023 - 2024
Journées d’étude de Gap les 12 et 13 octobre 2024 en l’hémicycle du centre diocésain 1, cours Ladoucette, 05000 Gap
Programme à venir
Informations
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Nouveau textes
UNE POMME BIEN CAPRICIEUSE...
- Par Marc MORALI
Une des figures les plus utilisées pour donner une idée du Réel est celle de la chute d’un objet, entrainé par une force invisible aussi bien qu’imparable. Le mot Tomber décrit un mouvement d’un supposé HAUT vers un non moins supposé BAS, orientant alors et l’espace et l’imagination qui situe hors-regard l’hypothétique agent de cette force. Et le parlêtre pare alors cet agent occupant cet espace dit au-delà d’un pouvoir conséquent, ce qui colore le verbe tomber d’une enveloppe imaginaire… « Ce qui tombe du ciel est béni », ou encore : ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire !
La science, après Newton, pourtant nous suggère la possibilité d’une pomme plus capricieuse : supposons une pomme dont la masse serait supérieure à celle de la terre : si nous lâchions la pomme, c’est la terre qui monterait à sa rencontre ! Ce qui, de s’écrire, devrait remettre le mot tomber à sa juste place. Et pourtant ! Lorsqu’un savoir apparait dans le réel, il est impossible de ne pas lui prêter un sujet !
C’est ce qui arrive à ce personnage de dessin animé nommé par ses auteurs Coyote, un incorrigible prédateur mu par un instinct irrépressible qui lui désigne comme proie naturelle un nommé Bip-Bip, une sorte de canada-dry d’oiseau : il en a l’appétissante apparence mais introduit dans le monde du coyote ce que l’on peut appeler une véritable trahison de cette force pourtant jusque-là tout à fait fiable… c’est en tout cas ce que même Lacan aurait promis : Le Réel revient toujours à la même place ! Ce qui n’est pas sans produire une certaine désorientation. Ce qui ne cesse pas, de ne pas s’écrire !
Le pas-tout dans les apprentissages et le séminaire Encore
- Par FOMBONNE O.
« Ce n’est pas la peine de faire tout ça ! », mais justement, ce n’est pas « tout ça », justement c’est « pas tout », la question de pas tout phallique. Qu’est-ce qu’il en serait de l’usage que l’on pourrait faire de la division, du doute, de la temporisation dans le lien social ? Imagine-ton la violence des paroles reçues, quand elles sont adressées dans le pour tout, d’une position de maître, la violence de S1, qui souvent s’ignore, tellement affine avec la pulsion, et qui ne se fend pas d’une place dans un discours ? Une place de retenue, une place qui aménage celle de l’autre, dans un discours lui-aussi. Violence bien sûr pour celui qui reçoit cette parole. Quel exercice difficile de la parole adressée à l’autre, quand il s’agit de ménager un espace tiers, en creux, en interrogation, c’est-à-dire de supposer un sujet, et qui nécessite pour cela une temporisation, une retenue, un décentrement, mais qui serait porteur de vie. Savoir que l’on ne sait peut-être pas. Interroger le savoir, le savoir insu. Le discours analytique à l’usage du lien social peut-il nous y aider, avec la difficulté que ce mathème produit lui-même une infinité de signifiants uns, bien souvent à l’insu de l’agent ? Mais tous les signifiants-maîtres n’ont pas pour le destinataire d’un discours une valeur de claque.
Joyce et Nora : un vrai couple ?
- Par REY SENTENAC F.
24-25 mars 2023 à Rome
Nora et le façonnage du réel
Je voulais d’abord remercier les organisatrices et les organisateurs de m’avoir invitée et ainsi me permettre de poursuivre un travail que j’avais amorcé sur Nora en m’appuyant principalement sur la biographie de Brenda Maddox. Et poursuivre un questionnement sur la place qu’avait tenue Nora auprès de Joyce mais aussi ce qu’avait pu être sa place, son espace dans cette vie commune qui a duré quand même 37 ans.
Et poser la question de cette manière : quelle altérité pour Nora ? Quelle aurait été la nature de cette altérité et quels ont été les effets dans sa vie, sa vie et sa vie familiale. Comme analyste actuellement, il me semble que la rencontre avec une femme interroge au-delà des symptômes présentés, interroge sa demande d’altérité.